Problemas legales para la filial marroquí FRS

Bladi.es

8 de diciembre de 2020 - 10h00 -Economía

 

El 17 de noviembre, el Tribunal de Comercio de Tánger ordenó la incautación provisional del Tánger Express, propiedad de la empresa FRS. Se había descubierto una gran cantidad de drogas en este buque.

 

Esta decisión es consecuencia de la negativa de la empresa a pagar a la Administración de Aduanas e Impuestos Indirectos (ADII) una multa de unos 183 millones de dírhams por daños y perjuicios. La Guardia Civil de Algeciras había incautado, el 12 de agosto, un cargamento de 4,5 toneladas de hachís, procedente del puerto de Tánger-Med, a bordo del buque Tanger Express. Los traficantes habían utilizado un contenedor de basura para introducir las drogas en el barco.

Este descubrimiento condujo a la detención y acusación de tres empleados de la empresa. Fueron encarcelados. Las autoridades marroquíes decidieron entonces llevar a cabo nuevas investigaciones para determinar las posibles responsabilidades de la empresa FRS. Al parecer, la compañía marítima no cumplía con el Código Internacional de Protección de Buques e Instalaciones Portuarias (ISPS).

"Como cualquier compañía marítima, la RFS debe cumplir con ciertas pautas de seguridad. Por ejemplo, solo las personas designadas por el oficial al mando pueden acceder al garaje. En el caso de la RFS, no se registró ninguna lista. También está la cuestión de las instalaciones de vigilancia a bordo del buque", dice a Le360 un alto funcionario del Departamento de Transporte. La brigada de narcóticos de Tánger está llevando a cabo una investigación judicial.

Por: Bladi.es

 

https://consonews.ma/23797.html

Traversée du détroit: la société FRS mêlée à une affaire de trafic de drogue!

 
FRS express 28 juillet 2016 hotel voyages
 

FRS, spécialiste de la traversée en ferries du détroit, serait mêlé à une affaire de trafic de drogue. Pour cause, la Guardia Civil d’Algésiras a intercepté le 12 août dernier une cargaison de 4,5 tonnes de haschisch à bord du navire Tanger Express dont il est propriétaire.

A l’poque, la presse espagnole avait rapporté que les trafiquants ont réussi à embarquer la drogue à bord du Tanger Express, en se servant d’une benne à ordures. Une fois arrivée en Espagne, la cargaison a été dissimulée dans une remorque avant qu’elle ne soit découverte à la sortie du port d’Algésiras par une patrouille canine, composée d’une équipe hispano-portugaise et d’un chien renifleur, dans le cadre de l’opération Minerva de l’agence européenne Frontex, ont relayé des médias espagnols.

« Cet incident a poussé les autorités marocaines à approfondir leurs investigations pour déterminer les responsabilités éventuelles de la société RFS. L’enquête a permis d’établir que celle-ci n’a pas respecté le Code international relatif à la sûreté des navires et des installations portuaires (ISPS) », précise de son côté le360.

«Comme toute compagnie maritime, RFS se doit de respecter certaines consignes de sécurité. A titre d’exemple, seules les personnes désignées par le commandant peuvent accéder au garage. Dans le cas de RFS, aucune liste n’a été enregistrée. Se pose aussi la question des installations de surveillance à bord du bateau», rapporte le site marocain qui cite un haut responsable au ministère du Transport.

« Les investigations ont démontré que ces drogues avaient été exportées à travers le port Tanger Med. En effet, le camion au bord duquel la drogue a été saisie, était vide de tout chargement au moment de son embarquement. Le circuit depuis son entrée au port jusqu’à son embarquement s’est déroulé normalement », poursuit notre interlocuteur. En d’autres termes, le camion a embarqué vide et il a débarqué avec à son bord une cargaison de drogue », précise de son côté medias24 qui cite Abdellatif Naciri, chef du Service des études et de suivi des règlements judiciaires à l’administration des douanes.

« L’opération d’acheminement de la drogue du Maroc vers l’Espagne s’est réalisée grâce à la complicité de six employés travaillant pour le compte de la compagnie FRS et d’une compagnie de collecte des déchets », ajoute Naciri.

Novembre dernier, le tribunal de commerce de Tanger avait ordonné une saisie conservatoire du navire Tanger Express, après que RFS ait refusé de verser à l’Administration des douanes et impôts indirects (ADII) une amende de l’ordre de 183 millions de dirhams, à titre de dommages et intérêts. L’huissier de justice ne pourra pas exécuter le jugement le navire n’était pas à quai dans le port. Il était en fait de l’autre côté de la Méditerranée.

« La société RFS a dû être informée de l’arrivée du huissier et a préféré immobiliser le navire à Algésiras, alors qu’il devait achever sa rotation et accoster à Tanger le jour-même vers 20h00 », expliquent les sources de le360.

Malgré leur responsabilité civile avérée et le refus d’exécuter un jugement de la Justice, les responsables FRS affichent une sérénité qui force l’admiration.

Interrogé par medias24, le directeur marketing et communication de FRS affirme que « le Tanger Express [le navire concerné] a été mis à l’arrêt par FRS pour des opérations de maintenance préventive » et qu' »il navigue à nouveau entre Tanger Med et Algésiras ».

« Le porte parole de FRS ne fait aucune mention de la menace de saisie conservatoire sur son navire qui serait selon nos sources la vrai raison pour laquelle le navire avait interrompu ses voyages. Ayant reçu la mise en demeure de la compagnie pour la reprise du service. FRS n’a eu d’autres choix que de s’exécuter et reprendre la desserte au risque de perdre l’autorisation sur l’une des lignes les plus convoitées entre le Maroc et l’Espagne », détaille medias24.

Aujourd’hui même se tient une audience judicaire pour décider de l’entérinement ou non de la décision du jugement de saisie conservatoire du navire FRS.

L’affaire est loin d’être claire surtout si l’on sait que la filiale marocainede l’allemand FRS s’appelle… RFS!